Nous croyons…

Nous croyons qu’il y a beaucoup trop de parfums dans les parfumeries mais trop peu de vraies essences

Nous croyons que l’âme d’un parfum est le fruit d’une intention – celle de son créateur – et d’une attention – celle apportée à sa préparation

Nous croyons que la marque d’un grand parfum est la surprise : un équilibre, à la fois subtil et déroutant, entre l’intimement familier et l’infiniment différent

Nous croyons que la grande parfumerie se doit d’être irrévérente

Nous croyons plus humain de tester nos créations sur les New-Yorkais que sur les animaux

Nous croyons que les célébrités doivent payer le même prix que le grand public

Nous croyons que l’avenir du luxe, donc de la parfumerie, s’enracine dans l’artisanat

Nous croyons en la magie de la main, qu’elle récolte nos roses, coule nos bougies une à une, formule nos parfums, ou encore serre une autre main pour sceller un accord

Nous croyons en chacune des âmes passionnées qui constituent notre écosystème

Nous croyons en ce conseil du philosophe Hafez : « Voir grand mon cher, toujours voir grand »

Nous croyons que New York a fait de nous ce que nous sommes, avec quelques pensées de Thoreau et une dose de philosophie wabi sabi

Nous croyons que pour être plus présents au monde, pour respirer le parfum des roses, nous devons échapper aux distractions de la modernité et lever le nez de nos écrans

Nous croyons que, si l’on n’est jeune qu’une fois, il ne tient qu’à nous de rester de grands enfants, éternellement

Et enfin, nous croyons que l’art ne survit pas aux explications

Par conséquent, oubliez tout ce qui précède…